Viltansou – la nature en images http://www.viltansou.com Mon, 20 Jun 2016 21:59:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.2.20 Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle http://www.viltansou.com/misumena-vatia-la-misumene-variable-femelle/ http://www.viltansou.com/misumena-vatia-la-misumene-variable-femelle/#respond Fri, 10 Jun 2016 21:33:27 +0000 http://www.viltansou.com/?p=9250 Après le mâle, voici quelques photos de la femelle de cette jolie araignée crabe Misumena vatia.

The post Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle

Après le mâle (Misumena vatia : la Misumène variable), voici quelques photos de la femelle de cette jolie araignée crabe Misumena vatia.

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 01

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 01

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 02

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 02

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 03

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 03

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 04

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 04

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 05

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 05

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 06

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 06

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 07

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle 07

  • Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle et mâle

    Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle et mâle

The post Misumena vatia ( la Misumène variable ) femelle appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/misumena-vatia-la-misumene-variable-femelle/feed/ 0
Chasse nocturne dans le quartier de Saint-Marc à Brest http://www.viltansou.com/chasse-nocturne-dans-le-quartier-de-saint-marc-a-brest/ http://www.viltansou.com/chasse-nocturne-dans-le-quartier-de-saint-marc-a-brest/#comments Tue, 21 Jul 2015 14:50:24 +0000 http://www.viltansou.com/?p=9165 Vendredi 17 juillet 2015, une chasse nocturne est organisée au milieu de la ville. Les cibles ? Elles volent, sont discrètes de jour, et viennent nous rendre visite dès la nuit tombée. Il s’agit bien sûr des papillons de nuit, ou hétérocères. Voici quelques uns des visiteurs du soir :

The post Chasse nocturne dans le quartier de Saint-Marc à Brest appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Vendredi 17 juillet 2015, une chasse nocturne est organisée au milieu de la ville.
Les cibles ? Elles volent, sont discrètes de jour, et viennent nous rendre visite dès la nuit tombée.

Il s’agit bien sûr des papillons de nuit, ou hétérocères.

Voici quelques uns des visiteurs du soir :

  • -

  • Anania hortulata (=Eurrhypara hortulata)

    Anania hortulata (=Eurrhypara hortulata)
    La Pyrale de l’ortie

  • Axylia putris

    Axylia putris
    La Noctuelle putride

  • Chloroclystis v-ata

    Chloroclystis v-ata
    L'Eupithécie couronnée

  • Chrysoteuchia culmella

    Chrysoteuchia culmella
    Le Crambus des jardins

  • Deilephila elpenor

    Deilephila elpenor
    Le Grand Sphinx de la Vigne

  • Euplagia quadripunctaria

    Euplagia quadripunctaria
    L'Écaille chinée, Callimorphe

  • Laothoe populi

    Laothoe populi
    Le Sphinx du Peuplier

  • Lymantria monacha

    Lymantria monacha
    La Nonne

  • Opisthograptis luteolata

    Opisthograptis luteolata
    La Citronnelle rouillée

  • Pammene reggiana

    Pammene reggiana

  • Phalera bucephala

    Phalera bucephala
    La Bucéphale, la Lunule

  • Phalera bucephala

    Phalera bucephala
    La Bucéphale, la Lunule

  • Polyphaenis sericata

    Polyphaenis sericata
    La Noctuelle du Camérisier

  • Udea ferrugalis

    Udea ferrugalis
    La Pyrale ferrugineuse

  • Xanthorhoe ferrugata

    Xanthorhoe ferrugata
    La Rouillée

The post Chasse nocturne dans le quartier de Saint-Marc à Brest appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/chasse-nocturne-dans-le-quartier-de-saint-marc-a-brest/feed/ 2
Sortie orthoptères dans les landes du Vergam http://www.viltansou.com/sortie-orthopteres-les-landes-du-vergam/ http://www.viltansou.com/sortie-orthopteres-les-landes-du-vergam/#respond Thu, 18 Sep 2014 09:46:56 +0000 http://www.viltansou.com/?p=9060 Sortie du dimanche 14 septembre dans la réserve du Vergam (Finistère) à la découverte des orthoptères et autres petites bêtes.

The post Sortie orthoptères dans les landes du Vergam appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
les landes du Vergamles landes du Vergam

Sortie du dimanche 14 septembre dans la réserve du Vergam (Finistère) à la découverte des orthoptères et autres petites bêtes.


Quelques espèces de la journée

Metrioptera brachyptera – la Decticelle des bruyère (femelle)

Metrioptera brachyptera – la Decticelle des bruyère
Plus d’infos sur l’espèce : Les Metrioptera et Roeseliana de Bretagne

Cheiracanthium erraticum

Cheiracanthium erraticum

Cheiracanthium erraticum
Elle tisse une cellule de soie dans la végétation basse qui lui sert de protection pendant la journée, de lieu d’accouplement, mais aussi de nurserie. L’une des rares araignées de l’hexagone capables de morsures, qui paraît-il s’avèrent douloureuses. Encore faut-il la provoquer : les araignées ne se nourrissant pas de sang, et leur venin leur étant précieux, elles ne mordent (sans injecter de venin systématiquement) qu’en dernier recours. La taille des chélicères de cette espèce n’incitent d’ailleurs pas à aller les taquiner.

Cheiracanthium erraticum

Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (femelle)

Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré
Les Conocephalus sont des sauterelles à dominante verte avec une ligne dorsale brune. Deux espèces sont proches : Conocephalus fuscus et C. dorsalis. Chez C. fuscus, l’oviscapte de la femelle est pratiquement droit, alors que chez C. dorsalis il est nettement incurvé. Les mâles, quant à eux, sont plus difficiles à différencier, et feront l’objet d’un prochain article.


Galerie photos

  • Viltansou-7_131690-7

    Viltansou-7_131690-7
    Araneus quadratus – l'Épeire à quatre points

  • Viltansou-7_131692-8

    Viltansou-7_131692-8
    Cerques de mâle de Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (vue de dessous)

  • Viltansou-7_131694-8

    Viltansou-7_131694-8
    Cerques de mâle de Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (vue de dessus)

  • Viltansou-7_131709-7

    Viltansou-7_131709-7
    Argiope bruennichi – l'Argiope frelon

  • Viltansou-7_131739-8

    Viltansou-7_131739-8
    Cheiracanthium erraticum

  • Viltansou-7_131714-7

    Viltansou-7_131714-7
    Cheiracanthium erraticum

  • Viltansou-7_131771-7

    Viltansou-7_131771-7
    Parasteatoda lunata

  • Viltansou-7_131767-7

    Viltansou-7_131767-7
    Parasteatoda lunata

  • Viltansou-7_131765-7

    Viltansou-7_131765-7
    Parasteatoda lunata

  • Viltansou-7_131779-7

    Viltansou-7_131779-7
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (femelle)

  • Viltansou-7_131798-7

    Viltansou-7_131798-7
    Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (femelle)

  • Viltansou-7_131796-7

    Viltansou-7_131796-7
    Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (femelle)

  • Viltansou-7_131804-7

    Viltansou-7_131804-7

  • Viltansou-7_131819-7

    Viltansou-7_131819-7
    Lichen

  • Viltansou-7_131822-8

    Viltansou-7_131822-8
    Metrioptera brachyptera – la Decticelle des bruyère (femelle)

  • Viltansou-7_131825-8

    Viltansou-7_131825-8
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (femelle)

  • Viltansou-7_131838-8

    Viltansou-7_131838-8
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (mâle)

  • Viltansou-7_131847-7

    Viltansou-7_131847-7
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (femelle et mâle)

  • Viltansou-7_131850-7

    Viltansou-7_131850-7
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (mâle et femelle)

  • Viltansou-7_131852-8

    Viltansou-7_131852-8
    Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (mâle)

  • Viltansou-7_131855-7

    Viltansou-7_131855-7
    Hétérocère

  • Viltansou-7_131866-8

    Viltansou-7_131866-8
    Araneus quadratus – l'Épeire à quatre points

  • Viltansou-7_131876-8

    Viltansou-7_131876-8
    Meconema thalassinum – le Méconème tambourinaire (mâle)

  • Viltansou-7_131884-7

    Viltansou-7_131884-7
    Chenille

  • Viltansou-7_131887-8

    Viltansou-7_131887-8
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (femelle)

  • Viltansou-7_131891-7

    Viltansou-7_131891-7
    Araneus quadratus – l'Épeire à quatre points

  • Viltansou-7_131894-7

    Viltansou-7_131894-7
    Pseudochorthippus parallelus – le Criquet des pâtures (femelle)

  • Viltansou-7_131897-7

    Viltansou-7_131897-7
    Rhingia campestris – la Rhingie champêtre

  • Viltansou-7_131898-8

    Viltansou-7_131898-8
    Omocestus viridulus – le Criquet verdelet

  • Viltansou-7_131903-7

    Viltansou-7_131903-7
    Omocestus viridulus – le Criquet verdelet

  • Viltansou-7_131904-7

    Viltansou-7_131904-7
    Omocestus viridulus – le Criquet verdelet

  • Viltansou-7_131704-8

    Viltansou-7_131704-8
    Conocephalus fuscus – le Conocéphale bigarré (mâle)

 


les landes du Vergam

Merci à Pierre-Yves et Manu pour l’organisation, André pour l’identification de Cheiracanthium erraticum et Parasteatoda lunata, et tous les participants.

The post Sortie orthoptères dans les landes du Vergam appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/sortie-orthopteres-les-landes-du-vergam/feed/ 0
Le Plathelminthe, invasif prédateur de vers de terre http://www.viltansou.com/le-plathelminthe-invasif-predateur-de-vers-de-terre/ http://www.viltansou.com/le-plathelminthe-invasif-predateur-de-vers-de-terre/#comments Mon, 06 Jan 2014 10:32:09 +0000 http://www.viltansou.com/?p=8116 Le Plathelminthe, quel est donc ce ver invasif tueur de lombrics ?

The post Le Plathelminthe, invasif prédateur de vers de terre appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Qu’est-ce ?
Plathelminthe

photo : Pierre Gros

Ces vers plats terrestres, de la famille des Geoplanidae et de l’ordre des Tricladida, appartiennent à l’embranchement des Platyhelminthes (Plathelminthes en français, ou Platodes). Il existe toutefois des espèces, autochtones cette fois, de plathelminthes appartenant à une autre famille, celle des Rhynchodemidae (Rhynchodemidés).

Encore très mal connu (peu étudié ?), cet animal, introduit en France très probablement par des plantes en pot importées, est représenté sur notre territoire par plusieurs espèces. Même son origine n’est pas certaine, bien que très probablement de la Nouvelle-Zélande.
Preuve que l’on sait très peu de chose sur eux, on ne peut même pas mettre un nom sur toutes les espèces découvertes à ce jour dans l’hexagone.

Jusque là pas de quoi s’affoler, me direz-vous !
Jusque là non, mais dans très peu de temps, il est fort probable que si.

Pourquoi y-a-t-il danger ?

Hé bien, tout simplement parce que ces espèces sont des prédatrices de nos lombrics (vers de terre) si chers, entre autres, aux jardiniers, mais aussi garants de l’équilibre de tout un écosystème. En effet, le lombric de nos contrées est un animal indispensable : il fertilise les sols, les aère, et permet leur hydratation en creusant des galeries. Mais c’est aussi un acteur essentiel de la chaîne alimentaire, servant de repas à nombre de petits animaux : hérissons, oiseaux, amphibiens… On comprend bien que le précieux lombric est un maillon indispensable de la biodiversité.
Certains spécialistes n’hésitent pas à comparer cette invasion de vers tueurs de lombrics à la disparition des abeilles, la qualifiant de catastrophe écologique majeure.
En effet, outre le fait qu’il se nourrisse de vers de terre, le Plathelminthe n’a pas de prédateur ni parasite connus dans l’hexagone. Il semble que même les poules n’en veulent pas. Et comme beaucoup d’espèces invasives, on imagine que cet animal ne rencontrera pas, ou très peu, de frein à sa prolifération.

Toutefois, certaines espèces ne sont pas prédatrices de ver de terre, mais elles se nourrissent d’autres petits animaux, ce qui peut tout autant déséquilibrer l’écosystème local.

C’est donc seulement depuis le printemps 2013 que l’on s’intéresse à cet animal. Le spécialiste français du domaine, le professeur Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum National d’Histoire Naturelle, étudie de près les différentes espèces de Plathelminthes qui envahissent le territoire, et se charge de recevoir toutes les observations (voir plus bas pour plus d’informations).

À ce jour, six, voire sept espèces sont identifiées sur le territoire français métropolitain. L’une d’entre elles semble ne pas s’être adaptée.

Legende

Photo Jean-Lou Justine

Le professeur recommande de ne pas toucher l’animal, car celui-ci sécrète un mucus toxique, pouvant créer des allergies. Il semble même qu’il ait découvert depuis peu, sur les base d’une thèse d’Amber Stokes, de l’université d’Utah, qu’au moins une des espèces de Plathelminthe présente sur notre territoire contient de la tétrodotoxine, neurotoxine extrêmement puissante, célèbre pour être le poison contenu dans le fugu (poisson Tétraodon), mets de luxe dont les japonais raffolent. Les Plathelminthes ne contiennent pas autant de cette toxine que ces poissons, mais cela peut expliquer, entre autre, le fait qu’ils ne soient pas consommés par d’éventuel prédateur, et aussi comment ils paralysent leurs proies.

Il semble ainsi qu’ils contiennent plusieurs produits toxiques, c’est pourquoi il est fortement recommandé de ne pas les toucher, et surtout de ne pas laisser les enfants s’en approcher. Une ingestion de ces petites bêtes pourrait être toxique.

Pourquoi cet article ?

En avril 2013, lors des premières vraies investigations en France concernant cet animal, trois départements sont répertoriés comme « hébergeant » ces vers : le Finistère, les Alpes-Maritimes, et la Corse.
Depuis, la liste s’est fortement allongée. Mayenne, Ile-Et-Vilaine, Ariège, Pyrénées Atlantiques, Haute-Garonne, Hérault, Essonne, Loire-Atlantique, Gironde, Rhône, Tarn, Landes, Vaucluse, Charente, Var, Aude, Ile-de-France (dans le Bois de Vincennes)… Il est donc fort à parier que le Plathelminthe est présent sur tout le territoire.

Toutefois, à l’heure actuelle, il semble que la Bretagne soit fortement concernée, et plusieurs villes viennent allonger la liste régulièrement : dans les Côtes d’Armor : Lamballe, Plancoët, Saint Brieuc, Pleumeur-Bodou, dans le Morbihan : Sulniac, etc.

Mais c’est le Finistère qui semble remporter la triste palme : Plabennec, Quimper, Guiclan, Plougastel-Daoulas, Brest, Plongonvelin, Bohars, Penmarch, Landivisiau, Lampaul-Plouarzel, Concarneau, Saint Renan, etc.
Comme nous allons le voir plus bas, les deux départements les plus touchés sont le Finistère et les Alpes-Maritimes, avec (pour l’instant), 3 espèces présentes.

C’est pour cela qu’il est important de relayer l’information, et ne pas hésiter à répondre à l’appel à témoin du Professeur Jean-Lou JUSTINE, du Muséum National d’Histoire Naturelle, WANTED – Appel à témoin !

Le Finistère : un des départements les plus touchés avec trois espèces de Plathelminthes terrestres invasifs à ce jour

viltansou-300_5-0340-7

Source : INPN(http://inpn.mnhn.fr)

D’après la carte établie au 25 octobre 2013, notre Finistère fait hélas partie des deux départements les plus touchés du territoire. Mais comme les investigations ne font que commencer, il faut prendre ces informations avec des pincettes, peut-être que cela n’est du qu’à un plus grand nombre d’observateurs dans ces départements. Il est fort à parier que les cartes vont fortement évoluer dans les prochains mois.
Les Pyrénées-Orientales y seront certainement parmi les plus touchées, quatre espèces différentes ayant été signalées … dans le même jardin (une semble ne pas s’y être acclimatée).

Mise à jour : en regardant les cartes provisoires (15 novembre 2013) du site du professeur Jean-Lou JUSTINE, on constate qu’un autre département vient rejoindre les deux départements avec trois espèces également : les Pyrénées-Orientales.

Toutefois, même si d’autres départements viennent rejoindre le « haut du classement », ça n’enlèvera en rien au fait que nous soyons très concernés.

Les espèces répertoriées dans le Finistère

Comme on peut le voir sur la page du Professeur Carte des mentions fiables de Plathelminthes invasifs terrestres en France au 15-11-2013, trois espèces nous concernent (pour le moment) :

Legende

photo : Pierre Gros

1La « rayée jaune » (on vous avez bien dit que l’on ne connait pas tout sur ces espèces, et même pas leur nom). De 3 à 8cm, avec une ligne dorsale jaunâtre assez large, au milieu de laquelle passent 2 fines lignes sombres. Elle semble se nourrir de cloportes (info Pierre Gros).

Legende

photo : Jean-Lou Justine

2Parakontikia ventrolineata : c’est l’espèce qui semble la plus présente en Bretagne, et notamment dans le Finistère (et la seule sur laquelle on peut actuellement mettre un nom). Décrite pour la première fois en 1892 en Australie, et déjà probablement importée, elle a depuis colonisé certaines régions des États-Unis et de l’Europe. De 3 à 4cm, assez fine, de section plutôt ovale, une fine ligne sombre au milieu d’une ligne dorsale claire. C’est une espèce invasive déjà très présente en Angleterre (la première observation date de 1970 à Liverpool), qui se nourrit de vers de terre et de limaces. On peut la trouver en très grande quantité dans un jardin.

Legende

photo : Jean-Lou Justine

3la « marron plate » : plus trapue et plus plate que les précédentes, elle est de couleur plus uniforme, légèrement tachetée. Le ventre est clair et uni.

Et si vous en repérez un dans votre jardin ?

Les informations du site du Professeur Jean-Lou JUSTINE (page d’origine : Que faire si je trouve un Plathelminthe ? ) sont claires :

Que dois-je faire si je trouve ce ver ?

  • D’abord, bien vérifier que c’est bien ce ver: comparer avec les photos de son site.
  • Ensuite, noter l’endroit (votre jardin? ailleurs? dans la terre? sous un pot de fleurs?)
  • Faire des photos de près – un bon smartphone vous fera une photo tout à fait convenable – et les envoyer au Professeur Jean-Lou JUSTINE.
  • Récolter le ver avec beaucoup de soin (ne pas l’écraser, le casser).
  • Le mettre dans une boîte fermée avec un peu de papier absorbant humide, mais pas dans l’eau.
  • Garder la boîte au frais (cave, pièce fraîche) mais ne pas le congeler.
  • Contacter le Professeur Jean-Lou JUSTINE pour savoir que faire ensuite. (Email: justine@mnhn.fr)

En effet, afin d’établir une cartographie précise de la répartition de ce ver invasif, il est indispensable que chacun participe en envoyant ses observations.

Pour toutes informations (cartes actualisées, identifications, envoi d’observations…), une seule adresse : Plathelminthe terrestre invasif, dont l’auteur n’est autre que le Professeur Jean-Lou JUSTINE. Vous pouvez également le suivre sur twitter : @Plathelminthe4

Quelques liens :
WANTED – Appel à témoin ! (WANTED – Appel à témoin ! sur le site de l’INPN : Inventaire National du Patrimoine Naturel)
Geoplanidae (Page Wikipedia sur les Geoplanidae)
Platyhelminthes (Page Wikipedia sur les Platyhelminthes)
Arthurdendyus triangulatus (Page Wikipedia sur l’espèce Arthurdendyus triangulatus, invasive en Angleterre)
New Zealand flatworm (Page Wikipedia (en anglais) sur l’espèce Arthurdendyus triangulatus)
Un ver envahisseur (Un ver envahisseur : émission Planète Environnement de Nathalie Fontrel sur France Inter: 6 octobre 2013)
Le Bestiaire(Le plathelminthe : émission Le Bestiaire sur France Inter: 12 octobre 2013)
Un monde en marche …(Un monde en marche … : émission CO2 mon amour par Denis Cheissoux sur France Inter: 19 octobre 2013)
Vidéo de Kontikia ventrolineata (Parakontikia ventrolineata)
Kontikia ventrolineata (Page sur Kontikia ventrolineata du site concernant les espèces invasives de Grande-Bretagne)
Kontikia ventrolineata (Dendy, 1892) – An Alien Terrerstrial Flatworm (Quelques photos de Kontikia ventrolineata sur le site Aphotofauna – photos de David Fenwick)

Une partie des informations ci-dessus sont tirées du site Plathelminthe terrestre invasif (auteur : Jean-Lou JUSTINE).
Merci également à Pierre Gros pour ses corrections et compléments d’information.

The post Le Plathelminthe, invasif prédateur de vers de terre appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/le-plathelminthe-invasif-predateur-de-vers-de-terre/feed/ 3
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère http://www.viltansou.com/tempete-du-23-decembre-2013-sur-le-finistere/ http://www.viltansou.com/tempete-du-23-decembre-2013-sur-le-finistere/#respond Mon, 23 Dec 2013 18:24:33 +0000 http://www.viltansou.com/?p=8061 Des vents à plus de 100 km/h, quelques photographies du Finistère nord.

The post Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Finistère nord. Photographies prises entre 11h30 et 13h le 23 décembre 2013, alors que le gros de la tempête est attendu pour la nuit.
Mais déjà le sémaphore de Brignogan enregistrait des pointes de vent à plus de 100 km/h.

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Brignogan-Plages

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Plounéour-Trez

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Plounéour-Trez

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Brignogan-Plages

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Kerlouan

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Kerlouan

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

Panoramique Kerlouan

Brignogan-Plages

Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère
Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère

The post Tempête du 23 décembre 2013 sur le Finistère appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/tempete-du-23-decembre-2013-sur-le-finistere/feed/ 0
Sympetrum danae (le Sympétrum noir) http://www.viltansou.com/sympetrum-danae-le-sympetrum-noir/ http://www.viltansou.com/sympetrum-danae-le-sympetrum-noir/#respond Mon, 30 Sep 2013 13:43:55 +0000 http://www.viltansou.com/?p=7875 Il n’est pas fréquent de le croiser en Bretagne. Bien que quelques individus ont été observés à différents endroits, il semble qu’il n’y ait qu’une seule population connue et bien implantée, dans les Monts d’Arrée (Finistère)...

The post Sympetrum danae (le Sympétrum noir) appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Sympetrum danae

Femelle de Sympetrum danae

Femelle de Sympetrum danae

  • Classe : Insecta
  • Ordre : Odonata
  • Famille : Libellulidae
  • Genre espèce : Sympetrum danae
  • Nom vernaculaire : Le Sympétrum noir

Sympetrum danae (le Sympétrum noir)

Il n’est pas fréquent de le croiser en Bretagne. Bien que quelques individus ont été observés à différents endroits, il semble qu’il n’y ait qu’une seule population connue et bien implantée, dans les Monts d’Arrée (Finistère). C’est à cet endroit que ces photos ont été prises, en août 2010 et septembre 2013.

Sympetrum danae

TourbièreCe petit sympétrum affectionne les biotopes frais, avec des eaux plutôt acides : petits étangs forestiers, landes humides, et surtout tourbières.
C’est une espèce plutôt tardive, et on peut l’apercevoir jusqu’en novembre.

Sympetrum danae

Les femelles

ressemblent aux jeunes mâles, et ont les caractéristiques suivantes en commun :
1 Les pattes sont entièrement noires.
2 L’abdomen est surligné d’une large bande noire sur les côtés.
3 Une large bande noire, ornée de petites tâches jaunes, est bien visible sur le côté du thorax.

À cela on peut ajouter pour les femelles :

4 La lame vulvaire, à angle droit, ressort fortement.
5 Tâches jaunes à la base des ailes.

Sympetrum danae femelle adulte

Sympetrum danae femelle adulte

Sympetrum danae mâle adulte

Le mâle,

à dominante jaune à l’état immature, devient noir à l’âge adulte.

Sympetrum danae mâle adulte

Sympetrum danae mâle adulte

Sympetrum danae mâle adulte

Sympetrum danae femelle

Sympetrum danae femelle

Accouplement de Sympetrum danae

Accouplement de Sympetrum danae

Accouplement de Sympetrum danae

Accouplement de Sympetrum danae

Accouplement de Sympetrum danaeAccouplement de Sympetrum danae

Les femelles pondent le plus souvent sur la végétation humide, les petits trous avec une très faibles hauteur d’eau, ou directement dans la boue.

Couples de Sympetrum danae en ponte :

Ponte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danaePonte de Sympetrum danae

Mais la vie de Sympetrum est aussi semée d'embûches, ou plutôt d'araignées.Mais la vie de Sympetrum est aussi semée d’embûches, ou plutôt d’araignées.

Vol de Sympetrum danaeVol de Sympetrum danae

Liens

Odonates costarmoricains

dragonflypix

dragonflyireland

The post Sympetrum danae (le Sympétrum noir) appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/sympetrum-danae-le-sympetrum-noir/feed/ 0
Les Metrioptera et Roeseliana de Bretagne http://www.viltansou.com/les-metrioptera-et-roeseliana-de-bretagne/ http://www.viltansou.com/les-metrioptera-et-roeseliana-de-bretagne/#respond Tue, 27 Aug 2013 10:47:14 +0000 http://www.viltansou.com/?p=7781 Découvrir et identifier les sauterelles Roeseliana et Metrioptera de Bretagne.

The post Les Metrioptera et Roeseliana de Bretagne appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
Information
Cet article est une mise-à-jour de celui-ci : Les Métrioptères de Bretagne. Vu le changement de genre de Metrioptera roeselii en Roeseliana roeselii, ce dernier n’était plus à jour. Le texte a donc été quelque peu modifié, des compléments d’information et des photos ont également été ajoutés.

On peut croiser en Bretagne plusieurs espèces de Decticelles, sauterelles ayant plus ou moins le même aspect :

Metrioptera brachyptera (Linnaeus, 1761) : La Decticelle des bruyères
Roeseliana roeselii, anciennement Metrioptera roeselii (Hagenbach, 1822) : La Decticelle bariolée
Metrioptera saussuriana (Frey-Gessner, 1872) : La Decticelle des alpages
Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773) : La Decticelle cendrée
Platycleis affinis (Fieber, 1853) : La Decticelle côtière
Platycleis albopunctata (Goeze, 1778) : La Decticelle chagrinée
Tesselana tessellata, anciennement Platycleis tessellata (Charpentier, 1825) : La Decticelle carroyée, Le Dectique marqueté
Ces espèces font partie de la famille des Tettigoniidae.

Intéressons-nous aujourd’hui aux Metrioptera et Roeseliana, les trois espèces représentant ces genres en Bretagne étant visuellement assez proches.


Afin de bien distinguer les Metrioptera et Roeseliana des autres genres (Pholidoptera, Platycleis et Tesselana), quelques mots s’imposent sur ces derniers :

Pholidoptera griseoaptera

viltansou-7_81081_2512-6Les Pholidoptera griseoaptera sont plutôt sombres, de couleur brune.
Les mâles ont les tegmina courts, arrondis et à épaisses nervures. Ils font environ la moitié de la longueur du pronotum. Celui-ci est finement bordé d’un liseré clair.
Les tegmina des femelles se trouvent sous le pronotum, dépassant très peu, comme on peut le voir sur les photos à gauche. Un fine bordure claire se trouve également sur le pronotum. L’oviscapte est courbé.

De plus, les deux sexes ont le ventre de couleur jaune

 

Platycleis & Tesselana

Concernant les Platycleis (et donc Tesselana puisque Tesselana tessellata = Platycleis tessellata), il n’y a pas grand chose à ajouter aux propos de L. Chopard (Faune de France 56 : Orthoptéroïdes par Lucien Chopard), p145 :

Platycleis albopunctata (La Decticelle chagrinée) plaque sous-génitale

Les Metrioptera diffèrent des Platycleis par le développement des élytres et des ailes qui sont typiquement raccourcis, ne dépassant guère le milieu de l’abdomen, et surtout par la forme de la plaque sous-génitale de la femelle, qui est variable, mais jamais sillonnée. Il existe dans plusieurs espèces des individus macroptères, généralement rares.L. chopard

viltansou-7_84010-7

Platycleis albopunctata mâle

P. albopunctata femelle

Trois espèces sont signalées en Bretagne : Platycleis albopunctata (Taille moyenne, oviscape long et faiblement courbé, 7e sternite lisse), Platycleis affinis (Grande taille, oviscape plus long et faiblement courbé, tubercule sur le 7e sternite), et Tesselana tessellata (Petite taille, oviscape court et nettement courbé).


Passons maintenant au sujet principal.

Roeseliana et Metrioptera

Sont donc répertoriées en Bretagne une espèce de Roeseliana et deux de Metrioptera :

Roeseliana roeselii – anciennement Metrioptera roeselii – (Decticelle bariolée) – (Roesel’s Katydid)

Metrioptera brachyptera (Decticelle des bruyères) – (Bog Bush-cricket)

Metrioptera saussuriana (Decticelle des alpages) – (Saussure’s Bush-cricket)

Roeseliana roeselii (Decticelle bariolée) femelle

Roeseliana roeselii (Decticelle bariolée) femelle

Metrioptera brachyptera (Decticelle des bruyères) femelle

Metrioptera brachyptera (Decticelle des bruyères) femelle

Metrioptera saussuriana (Decticelle des alpages) femelle

Metrioptera saussuriana (Decticelle des alpages) femelle

Le moyen le plus sûr pour différencier les trois espèces est l’observation des plaques sous-génitales des femelles :
(note : Metrioptera roeselii = Roeseliana roeselii)

Plaques sous-génitales des Roeseliana et Metrioptera femelles

Ce qui donne sur le terrain :

Roeseliana roeselii (Decticelle bariolée) femelle

R. roeselii

Metrioptera brachyptera (Decticelle des bruyères) femelle

M. brachyptera

Metrioptera saussuriana (Decticelle des alpages) femelle

M. saussuriana

Roeseliana roeselii macroptèreIl est à noter que la taille des tegminas n’est pas un critère fiable, certains rares individus pouvant être macroptères (comme ici ce mâle Roeseliana roeselii)


Roeseliana roeselii = Metrioptera roeselii (Decticelle bariolée) :

Roeseliana roeselii mâleC’est la decticelle la plus commune, que l’on rencontre un peu partout en Bretagne.

Tegmina brunâtres transparents.
Mâle : Ligne claire et bien visible sur les bords latéraux du pronotum, tegmina translucides et courts, au maximum jusqu’à l’extrémité de l’abdomen. Cerques dentés au tiers apical. Taches jaunes sur l’abdomen : une au dessus de la base de la patte médiane, une au dessus de la base de la patte postérieure.

Femelle : dominante de couleur verte, tegminas brunâtres et plutôt courts, ligne claire sur les bords du pronotum.

Le chant de cette sauterelle est caractéristique : un zzzzz électrique continu.

La description de L. Chopard :

Cerques du mâle grêles, dentés vers le tiers apical (fig. 266) ;10e tergite à échancrure étroite, lobes rapprochés; titillateurs droits, bidentés à l’apex; plaque sous-génitale de la femelle à échancrure très profonde, lobes étroits, subaigus à l’apex, partie basale carénée; oviscapte court faiblement courbé.L. chopard


Metrioptera brachyptera (Decticelle des bruyères) :

Metrioptera brachyptera femelleLigne claire à l’arrière des bords des côtés du pronotum. Lignes vertes sur le bord des tegmina, le dessus de la tête et le pronotum (pas systématique). Tegmina à l’extrémité plutôt pointue. Cerques dentés peu avant le milieu.

Son chant ressemble à celui de R. roeselii, mais à la différence près qu’il n’est pas continu.

La description de L. Chopard :

Brun avec des bandes vertes; dessus de la tète et disque du pronotum verts; derrière chaque œil se trouve une large bande brun foncé coupée par une fine ligne jaune; lobes latéraux du pronotum marbrés de brun avec les bords pâles; abdomen brunâtre dessus avec deux bandes latérales foncées. dessous vert; pattes brunes, Les fémurs postérieurs présentant une bande longitudinale foncée. Élytres plus courts que l’abdomen, étroits à l’apex, subacuminés, bruns avec les bords antérieur et postérieur d’un beau vert.

Dixième tergite abdominal du mâle présentant une échancrure assez large, les deux angles prolongés en pointe; plaque sous-génitale échancrée, styles assez longs; cerque à partie basale élargie, dent forte, située au milieu. Plaque sous-génitale de la femelle lisse, rétrécie à l’apex, avec une échancrure étroite et peu profonde; oviscapte assez long, faiblement et régulièrement courbé.L. chopard


Metrioptera saussuriana (Decticelle des alpages) : ressemble à Metrioptera brachyptera :

Metrioptera saussuriana mâleOn la différencie de la précédente par l’absence de vert sur les bords des tegmina (faire tout de même attention, car certains individus Metrioptera brachyptera n’ont pas de bordures vertes). De plus l’extrémité des tegmina est très arrondies.
Mâle : cerques fortement dentés au milieu.

Son chant est identique au précédent, avec un petit dérapage de temps en temps.

La description de L. Chopard :

Un peu plus grand que le précédent, brunâtre. Tête avec une bande brune derrière les yeux, divisée par une ligne jaune qui se prolonge un peu sur le pronotum ; lobes latéraux de celui-ci bruns, à bordure jaune très étroite, partie supérieure un peu plus foncée. Pattes brunes. Élytres atteignant l’apex du 7e tergite abdominal chez le mâle, du 4e chez la femelle, assez largement arrondis à l’apex, brunâtres. Dixième tergite du mâle à échancrure arrondie, les angles prolongés en pointe; plaque sous-génitale faiblement échancrée; styles longs; cerques courts, très larges à la base, avec une dent forte et recourbée au milieu. Plaque sous-génitale de la femelle large, presque plate, lisse ou un peu ridée, à échancrure apicale triangulaire, assez profonde, mais variable; partie basale à carène nette; lobes parfois un peu recourbés en dedans à l’extrémité. Oviscapte faiblement et régulièrement courbé.

Cette espèce ressemble assez à la précédente; elle est plus petite, sans parties vertes, à élytres plus arrondis à l’apex; chez le mâle, le lOe tergite est plus largement échancré, les titillateurs différents; chez la femelle, l’oviscapte est semblable, mais la plaque sous-génitale à échancrure plus profonde, base carénée.L. chopard


Pour les puristes, voici la clé de L. Chopard concernant les espèces qui nous intéressent :

1. Cerques du màle dentés vers le milieu ou le tiers apical.Oviscapte variable, plus régulièrement courbé . . .
3.3. Disque du pronotum plat, carènes latérales présentes . . .
4.4.– Cerques du mâle courts et très élargis à la base, avec une très forte dent interne; titillateurs épais et droits; plaque sous-génitale de la femelle à lobes très longs et aigus . . .
5.– Cerques du mâle plus longs, moins élargis à la base, à dent interne moins forte; titillateurs variables; plaque sous-génitale de la femelle à lobes arrondis ou triangulaires, mais courts . . .
6.6.– Cerques du mâle grêles, dentés vers le tiers apical (fig. 266) ;
10e tergite à échancrure étroite, lobes rapprochés; titillateurs droits, bidentés à l’apex (Fig. 268) ; plaque sous-génitale de la femelle à échancrure très profonde, lobes étroits, subaigus à l’apex, partie basale carénée (fig. 269); oviscapte court faiblement courbé (Fig. 282) (subgen. Roeseliana ZEUNER) … 8. roeseli.– Cerques du mâle plus épais, dentés au milieu; lOe tergite large, lobes écartés; plaque sous-génitale de la femelle à échancrure moins profonde . . .
7.7. – Élytres subaigus à l’apex, bordés de vert; cerques du mâle dentés un peu avant le milieu; titillateurs très courts, droits, un peu courbés à l’apex (fig. 274) ; plaque sous-génitale de la femelle à échancrure très peu profonde, partie basale non carénée (fig. 275) . . .
2. brachyptera. – Élytres arrondis à l’apex, sans bordure verte; cerques du mâle dentés au milieu (fig. 270) ; plaque sous-génitale de la femelle à échancrure plus profonde, partie basale carénée (Fig. 273) ; titillateurs longs, terminés par une petite boule garnie d’épines (fig. 272) . . .
3. saussuriana.

Illustrations de L. Chopard

———-
2. Metrioptera (s. str.) brachyptera (L.). – Gryllus brachyplerus LINNÉ, 1761, Fauna Suee., p. 237. – PLalycleis brachyptera FI NOT, 1890, p. 208; – AZAM,1901, p. 158; -~ HOULBERT, 1927. p. 243, pl. XI, fig. 73. – Metrioptera brachyptera CHOPARD, 1922, p. 84, fi~. 201. 204, 206; – ZEUNER, 1941, p. 40, fig. 7.

Biologie. – BOLDYREV,1915, Bor. 8oc. ent. Ross., p. 167.

Brun avec des bandes vertes; dessus de la tète et disque du pronotum verts; derrière chaque œil se trouve une large bande brun foncé coupée par une fine ligne jaune; lobes latéraux du pronotum marbrés de brun avec les bords pâles; abdomen brunâtre dessus avec deux bandes latérales foncées. dessous vert; pattes brunes, Les fémurs postérieurs présentant une bande longitudinale foncée. Élytres plus courts que l’abdomen, étroits à l’apex, subacuminés, bruns avec les bords antérieur et postérieur d’un beau vert.

Dixième tergite abdominal du mâle présentant une échancrure assez large, les deux angles prolongés en pointe; plaque sous-génitale échancrée, styles assez longs; cerque à partie basale élargie, dent forte, située au milieu. Plaque sous-génitale de la femelle lisse, rétrécie à l’apex, avec une échancrure étroite et peu profonde; oviscapte assez long, faiblement et régulièrement courbé.

Long. 12-16mm. ; pronot. 4-4,5 mm. ; fém. post. 14-17 mm. ; élytre mâle 7-9,5 mm., femelle 4,5-8 mm. ; oviscapte 8-10 mm.

Espèce assez peu commune, habitant plutôt le Nord et les montagnes, dans les localités un peu humides; clairières des bois, bruyères. Adulte en août-septembre. Chant faible, composé d’une seule note répétée régulièrement.

forme marginata THUNB. – Locusta marginata THUNBERG, 1815, Mém . Ac. Sc. St-Pétersbourg, V, p.283. – Forme macroptère, à élytres dépassant l’extrémité abdominale, se trouvant dans les mêmes localités que le type, mais très rare. – Bagnols-de-l’Orne (BURR).

———-

3. Metrioptera (s. str.) saussuriana (FR. G.). – Plalycleis saussuriana FREY-GESSNER, 1872, Mitt. schweiz. ent. Ges., IV, p.8, pl. l, fig. 1a-b. – Plalycleis saussureana FINOT, 1890, p. 209; – AZAM, 1901, p. 158. – Metrioptera saussuriana ZEUNER, 1941, p. 41. – Metrioptera abbreviata CHOPARD, 1922, p. 84, fig. 197, 200, 203, 205. – Plalycleis abbreviata HOULBERT, 1927, p. 244.

Un peu plus grand que le précédent, brunâtre. Tête avec une bande brune derrière les yeux, divisée par une ligne jaune qui se prolonge un peu sur le pronotum ; lobes latéraux de celui-ci bruns, à bordure jaune très étroite, partie supérieure un peu plus foncée. Pattes brunes. Élytres atteignant l’apex du 7e tergite abdominal chez le mâle, du 4e chez la femelle, assez largement arrondis à l’apex, brunâtres. Dixième tergite du mâle à échancrure arrondie, les angles prolongés en pointe; plaque sous-génitale faiblement échancrée; styles longs; cerques courts, très larges à la base, avec une dent forte et recourbée au milieu. Plaque sous-génitale de la femelle large, presque plate, lisse ou un peu ridée, à échancrure apicale triangulaire, assez profonde, mais variable; partie basale à carène nette; lobes parfois un peu recourbés en dedans à l’extrémité. Oviscapte faiblement et régulièrement courbé.

Long. 17-22 mm. ; pronot. 5-6 mm. ; fém. post. 17-19 mm. ; élytre mâle 8-10 mm., femelle 7-8 mm. ; oviscapte 10-11 mm.

Cette espèce ressemble assez à la précédente; elle est plus petite, sans parties vertes, à élytres plus arrondis à l’apex; chez le mâle, le lOe tergite est plus largement échancré, les titillateurs différents; chez la femelle, l’oviscapte est semblable, mais la plaque sous-génitale à échancrure plus profonde, base carénée.

Plutôt dans le Nord et dans les régions montagneuses; dans les clairières des bois, de préférence dans leb endroits assez humides. Adulte en août-septembre. Le chant ressemble à celui de Pholidoptera griseoaptera : il est plus sourd et plus fréquent, très rapide (220 environ à la minute).

———-

8. M. (Roeaeliana) roeseli (HAGEND.). – Locusta Roeselii HAGENBACH, 1822, Hymb. Faun. Ins. Helv., p.39, fig.24. – Platycleis Roeselii FINOT, 1890. p.209 ; – AZAM, 1901, p. l59; – HOULDERT, l927, p.244. – Metrioptera Roeseli CHOPARD, 1922, p.84, fig.194, 195, 196, 199; – CHOPARD, 1947, p.34, pl. VI. fig. 71. Roeseliana roeselii ZEUNER, 1941, p. 46, fig. 28.

Biologie. – GERHARDT, 19l3, Zool. Jahrb., XXXV, p. 495, pl.17, fig.9; – BOLDYREV,1915, Hor. Soc. ent. Ross., p.173 ; – CAMPON, 1913, Entomologist, XLVI, p.37 : – RAMMŒ, 1931, Biol. Zentralbl.. LI, p.533.

Espèce ayant la taille et l’aspect de bicolor; dessin de la tête et du pronotum comme azami; lobes latéraux du pronotum à bordure jaune large et assez nette. Mâle : lOe tergite à échancrure très étroite, lobes
rapprochés et arrondis à l’apex; plaque sous-génitale carénée au milieu, à échancrure anguleuse; styles très grêles, subaigus à l’apex; cerques longs, grêles, la partie basale cependant un peu épaissie, dent située un peu après le milieu. Femelle : plaque sous-génitale large, à très profonde échancrure anguleuse, dépassant la moitié de la longueur totale, partie basale carénée, lobes triangulaires, éloignés de la base de l’oviscapte ; celui-ci courbé à la base, moins brusquement cependant que chez les deux espèces précédentes, un peu plus long et moins large. Élytres du mâle atteignant presque l’extrémité de l’abdomen, ceux de la femelle le milieu du 6e tergite, arrondis à l’apex.

Long. 14-19 mm. ; pronot. 4-5 mm. ; fém. post. 14-17 mm. ; élytre mâle 8-10 mm . Femelle 5-6 mm. ; oviscapte 7-8 mm.

Assez commun dans les prairies humides, souvent aux abords immédiats des eaux, surtout dans le Nord et dans les régions montagneuses; de juillet à septembre.

Signalé çà et là dans toute la France. – Europe; Sibérie.

forme diluta (CHARP.).- Locusta diluta CHARPENTIER,1825, Hor. Ent.,p.116. – Forme macroptère comparable à celles qui existent chez les espèces bicolor et brachyptera. – Se trouve avec le type, mais bien plus rarement. Cependant, RAMME a trouvé de nombreux individus macroptères de cette espèce dans une localité près de Falkensee et il estime qu’une température au sol particulièrement froide et humide est favorable au macroptérisme.

Il a constaté, d’autre part, que les individus macroptères qu’il avait capturés dans cette localité présentaient une certaine atrophie des glandes génitales semblant devoir entraîner la stérilité. La généralisation de ce fait à toutes les formes macroptères de Metrioptera est à vérifier.
L. chopard

————————–

Références :
Faune de France 56 : Orthoptéroïdes par Lucien Chopard
Détermination des Orthoptères de Vendée : Lien

Merci à Pierre-Yves et Mikaël.

The post Les Metrioptera et Roeseliana de Bretagne appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/les-metrioptera-et-roeseliana-de-bretagne/feed/ 0
Décrocher la super lune http://www.viltansou.com/decrocher-la-super-lune/ http://www.viltansou.com/decrocher-la-super-lune/#respond Tue, 25 Jun 2013 07:56:06 +0000 http://www.viltansou.com/?p=7634 Ayant raté la super lune du dimanche 23 juin (moment où elle atteint son point le plus proche de la terre, paraissant ainsi plus imposante que d’habitude), faute de ciel dégagé sur le Finistère nord, il a fallu se contenter du lendemain, avec cette fois une belle lune bien visible. Minuit passé, on sort la...

The post Décrocher la super lune appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
La Lune

Ayant raté la super lune du dimanche 23 juin (moment où elle atteint son point le plus proche de la terre, paraissant ainsi plus imposante que d’habitude), faute de ciel dégagé sur le Finistère nord, il a fallu se contenter du lendemain, avec cette fois une belle lune bien visible.
Minuit passé, on sort la lunette Orion fixée sur le trépied, le 7D monté dessus, et nous voilà observateur privilégié de notre unique satellite naturel.

La Lune

La Lune – 24 juin 2013 -Canon Eos 7D – Orion 80ED – 1/100s – 125 Iso

La Lune et ses cratèresL’occasion pour faire un rapide rappel sur ces tâches bien visibles depuis notre terre, et se rappeler que l’on est peu de chose.
Ce qui caractérise la surface lunaire quand on l’observe, ce sont ces grandes étendues sombres, appelées mers lunaires, et ces milliers de petites tâches que sont les cratères.

Ce ne sont pas l’œuvre des sélénites, mais sont pour la plupart des cratères d’impact.
On peut en voir depuis la terre plusieurs dizaines de milliers, bien qu’il en existe en réalité plusieurs millions, de toutes tailles.
L’atmosphère étant inexistante sur la lune, les cratères ne sont pas soumis à l’érosion, et datent ainsi pour certains d’entre eux de plusieurs milliards d’années.

Les plus visibles :

Tycho :

Tycho est un cratère d’impact relativement jeune, avec ses 107 millions d’années. Il fait plus de 80km de large pour presque 5km de profondeur. Bien visible à l’œil nu, on le remarque par son aspect lumineux, et ses longs rayons partant de son centre sur 1500km.

Copernic :

Copernic est un cratère d’impact visible sur l’Océan des tempêtes (Oceanus Procellarum), dit cratère en rayon, à cause des rayons partant de son centre causés par les débris de l’impact.
La mission Apollo 18, prévue en 1971 et annulée pour cause budgétaire, devait atterrir à cet endroit.

The post Décrocher la super lune appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/decrocher-la-super-lune/feed/ 0
La Lucine (Hamearis lucina) http://www.viltansou.com/la-lucine-hamearis-lucina/ http://www.viltansou.com/la-lucine-hamearis-lucina/#respond Sat, 01 Jun 2013 14:10:29 +0000 http://www.viltansou.com/?p=7051 Belle surprise ce vendredi 31 mai 2013 avec l’observation de trois individus de Hamearis lucina (La Lucine) au nord de Morlaix (Finistère).

The post La Lucine (Hamearis lucina) appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>

La Lucine (Hamearis lucina)

  • Classe : INSECTA
  • Ordre : Lepidoptera
  • Super-famille : Papilionoidea
  • Famille : Riodinidae
  • Genre espèce : Hamearis lucina
  • Nom vernaculaire : La Lucine

Belle surprise ce vendredi 31 mai 2013 avec l’observation de trois individus de Hamearis lucina (La Lucine) au nord de Morlaix (Finistère).
Un espèce plutôt rare en Bretagne, car seulement 3 données sur deux endroits différents (source Atlas Bretagne Vivante avril 2013).

Le site

Le site

La Lucine (Hamearis lucina)

La Lucine (Hamearis lucina)

La Lucine (Hamearis lucina)La Lucine (Hamearis lucina)La Lucine (Hamearis lucina)La Lucine (Hamearis lucina)

The post La Lucine (Hamearis lucina) appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/la-lucine-hamearis-lucina/feed/ 0
Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre ) partie 2 http://www.viltansou.com/cicindela-campestris-cicindele-champetre-partie-2/ http://www.viltansou.com/cicindela-campestris-cicindele-champetre-partie-2/#respond Thu, 23 May 2013 09:21:07 +0000 http://www.viltansou.com/?p=6995 Pour faire suite à cet article Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre ), du nouveau avec quelques photos de la larve de cet impressionnant coléoptère, qui porte bien son nom anglais : Green tiger beetle. Sa larve n’est pas en reste, avec un aspect des plus étranges. Très farouche, elle disparait au fond de son trou...

The post Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre ) partie 2 appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>

Pour faire suite à cet article Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre ), du nouveau avec quelques photos de la larve de cet impressionnant coléoptère, qui porte bien son nom anglais : Green tiger beetle.

Sa larve n’est pas en reste, avec un aspect des plus étranges.

Très farouche, elle disparait au fond de son trou à la moindre alerte, et il faut s’armer de patience pour l’observer.

Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )

Tapie dans son terrier, elle reste immobile, attendant qu’une proie passe à sa portée.
Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )

Ici, on peut voir la larve creusant son terrier :
Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )

Tout près de là, de nombreux adultes s’activent.
Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )

Scène étonnante : aurait-elle mangé ses parents ?

Bizarre ? Vous avez dit bizarre ?

Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )Larve de Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre )

Photos prises à Plouvien (Finistère).

À voir

Les CICINDELIDES ou « Cicindèles », des larves à l’affût et des adultes coureurs

The post Cicindela campestris ( Cicindèle champêtre ) partie 2 appeared first on Viltansou - la nature en images.

]]>
http://www.viltansou.com/cicindela-campestris-cicindele-champetre-partie-2/feed/ 0