Petite balade, organisée par Bretagne Vivante, le 14 mai à Landeleau.

Par cette belle journée printanière, nous voici plongés dans une découverte de la nature, dans ce qu’elle a de meilleur : ça vole, ça court, ça saute, ça pousse …

Des observations intéressantes, de belles surprises. Mais même sans cela, la journée aurait été belle.

Commençons par quelques papillons, voletant sur fond de ciel bleu, se posant rarement, et il fallait alors profiter de ces instants rares et précieux pour appuyer sur le déclencheur.
Piéride du navet ( Pieris napi )

La Piéride du navet ( Pieris napi ), reconnaissable à ses nervures bien visibles au verso de ses ailes postérieures. Papillon pour le peu contradictoire, car comme son nom ne l’indique pas, il préfère les crucifères sauvages aux navets. Ce qui lui vaut, contrairement à la mauvaise réputation de ses collègues Pièride du chou ou de la rave, de ne commettre aucun dégât dans les cultures.

Piéride du navet ( Pieris napi )

Une autre Piéride, incontournable en ce début de saison, et reconnaissable entre tous : l’Aurore ( Anthocharis cardamines ).
Anthocharis cardamines (Aurore)

Restons dans les tons orangés avec le Cuivré commun, ou Bronzé ( Lycaena phlaeas ).
Lycaena phlaeas

Puis l’Écaille fermière, ou Écaille villageoise ( Arctia villica ), que l’on peut observer de mai à juin.
Arctia villica

La Mélanthie montagnarde ( Xanthorhoe montanata ), reconnaissable à sa bande transversale.
Xanthorhoe montanata

La Plusie vert-doré ( Diachrysia chrysitis ), et ses deux grandes bandes vert métallique, qu’une fourmi curieuse vient observer.
Diachrysia chrysitis

Mais avant d’être imago, il faut passer par d’autres étapes. Et les chenilles n’étaient pas en reste ce jour-là.

Le Thécla du chêne ( Favonius quercus ), pas vraiment l’allure du chenille conventionnelle, et pourtant.
Favonius quercus

La Grande tortue ( Nymphalis polychloros ), dont les chenilles vivent en communauté, avant de se disperser après leur dernière mue.
Nymphalis polychloros

Une chenille au camouflage impressionnant, celle du Bombyx du peuplier ( Poecilocampa populi ). La coloration de ces chenilles peut varier fortement d’un individu à l’autre (brun, gris foncé, blanc,…)
Poecilocampa populi

sans parler des Cartes géographiques, Fadet commun, , Azuré des nerpruns, Tircis …

 

Coté dragons volants, la journée fut pleine de bonnes surprises.

Du « classique », tout d’abord, avec de nombreux Caloptéryx éclatants ( Calopteryx splendens ), reconnaissables (pour les mâles) à leurs ailes partiellement colorées, à la différence des Calopteryx virgo.
Calopteryx splendens

Puis la très courantes, mais néanmoins très belle Petite nymphe au corps de feu ( Pyrrhosoma nymphula )
Pyrrhosoma nymphula

Les Agrions jouvencelles ( Coenagrion puella ) étaient également présents
Coenagrion puella

Ainsi que de nombreux Agrions à larges pattes ( Platycnemis pennipes ), qui eux portent bien leur nom
Platycnemis pennipes

Plus imposante, la Libellule fauve ( Libellula fulva )
Libellula fulva

et une taille au dessus, la Libellule déprimée ( Libellula depressa )
Libellula depressa

mais aussi, plus rares à observer dans notre région

le Gomphe vulgaire ( Gomphus vulgatissimus )
Gomphus vulgatissimus

ou l’Aeschne printanière ( Brachytron pratense )
Brachytron pratense

Étaient également de la partie Libellules à quatre taches, Callopteryx virgo, Ischnura elegans …

Le reste n’était pas … en reste,
avec L’Agapanthie à pilosité verdâtre ou saperde à pilosité verdâtre ( Agapanthia villosoviridescens )
Agapanthia villosoviridescens

La Lepture tachetée ( Leptura maculata )
Leptura maculata

La strangalie à forme de capricorne ( Pachytodes cerambyciformis )
Pachytodes cerambyciformis

etc etc.

Merci à Mikaël, ainsi qu’à tous les joyeux et sympathiques participants présents lors de cette belle journée.

 

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