- Ordre : Lepidoptera
- Famille : Erebidae
- Genre espèce : Orgyia antiqua
- Nom vernaculaire : L’Étoilée, le Bombyx antique
- Plante hôte : Polyphage, essentiellement sur feuillus
Espèce devenue assez rare, sans réelles explications (pesticides,… ?), bien que pourtant très polyphage.
Voilà une bien étrange et belle chenille, avec ses plumeaux de couleur vive,
Les quatre pinceaux dorsaux parsemés de poils jaunes nous mènent au genre Orgyia.
Puis, les pinceaux latéraux noirs après ceux de la tête nous indiquent Orgyia antiqua.
Il est à noter que ces pinceaux ne sont pas présents, ou du moins bien moins développés, chez les chenilles plus jeunes de cette espèce.
Contrairement à grand nombre de chenilles, celles de cette espèce ne se cachent pas vraiment. Sans doute est-ce du à leurs moyens de défense : poils irritants et toxicité.
Après un mois d’existence, la chenille arrive à son dernier stade de développement.
[fancy_header3 variation= »green »]La nymphose[/fancy_header3]
La chenille tisse un cocon léger et assez peu solide, du fait que l’émergence se fera très rapidement par la suite (inutile de gaspiller de l’énergie).
Chez l’adulte, le dimorphisme sexuel est très marqué.
En effet, autant le mâle ressemble à un papillon de nuit « classique », autant la femelle, bien que très discrète, se différencie de la majorité des autres papillons par son allure massive et sans aile. Enfin, pas vraiment sans aile, car elle possède de très petits moignons, qui ne lui sont d’aucun recours pour voler, puisque celle-ci reste au sol et ne se déplace que très peu.
On qualifie cette femelle de brachyptère, ou microptère.
Ce qui fait d’elle un papillon très difficile à trouver.
On distingue la femelle adulte d’Orgyia antiqua des autres espèces du genre par sa couleur grise sur le dessus et plus claire en dessous. Contrairement à Orgyia recens qui est gris foncé, et Orgyia antiquoides qui est très claire.
Son existence n’est que de très courte durée, et consacrée à attirer les mâles des alentours en émettant des phéromones.
Le mâle, quant à lui, est également assez difficile à observer, car très vif, volant de jour comme de nuit à la recherche permanente d’une compagne.
Tous deux ne se nourrissent pas durant leur courte vie adulte.
Dès l’émergence terminée, la femelle monte sur son cocon.
Puis elle sort son ovipositeur afin de libérer les phéromones servant à attirer les mâles.
Efficacité redoutable, car peu de temps s’écoule avant l’arrivée d’un compagnon. Une fois l’accouplement effectué, la femelle arrête sa diffusion de phéromones, et dépose ses œufs sur son cocon, puis meurt très rapidement.
[fancy_header3 variation= »green »]La ponte[/fancy_header3]
L’espèce passe l’hiver sous forme d’œufs.
Photos réalisées en septembre 2011.
6 mois plus tard :
À suivre ?
2 réponses à “Orgyia antiqua (L’Étoilée, le Bombyx antique)”
Merci de toutes les photos et surtout les explications qui m’ont permis de faire un petit reportage sur l’Étoilée.
[…] s’est révélée être assez rare : Orgyia Antiqua, une vraie punk !! (autres photos par ici). Minuscule et très rapide, la coquine s’était invitée sur la table au moment de […]