Vedette océanographique Albert LucasQuelques heures passées sur la vedette Albert Lucas, quelques jours seulement après son inauguration. Cette sortie dans la rade de Brest s’est faite dans le cadre du Défi pour la biodiversité, en collaboration avec l’association Bretagne Vivante.

Construit au Croisic, ce navire océanographique de 11,50 mètres de long pour 4,20 mètres de large, est basé à Brest. Construit spécialement à des fins de recherche, d’observation et de formation pour l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la Mer) et le Parc naturel marin d’Iroise.

Sa polyvalence lui permet une très large gamme d’études, grâce à des équipements variés : chaluts, carottier, benne, traîneau, drague, hydrophone, sondes, station météo, … que ce soit dans le rade de Brest ou la mer d’Iroise. Tout cela permet des observations acoustiques, des prélèvements de plancton, d’échantillons d’eau, de sédiments,…

De futurs équipements vont compléter ceux existants, comme un drone imageur héliporté, scanner-laser,…

Il contribue ainsi à approfondir les connaissances du milieu marin, et donc sa protection.

Albert Lucas : biologiste, naturaliste engagé, et professeur, il participe à la création de la faculté des sciences de Brest, et est un des premiers à sensibiliser le public, l’enseignement et les scientifiques aux sciences de la mer.
Il est l’un des fondateurs, dans les années 50, de la SEPNB (Société d’Étude et de la Protection de la Nature en Bretagne), aujourd’hui appelée Bretagne Vivante. Il est à l’origine des premières réserves naturelles bretonnes, ainsi que la revue Penn Ar Bed.

La vedette attend au port de commerce de Brest.
Vedette océanographique Albert Lucas

Et c’est parti !
Vedette océanographique Albert Lucas

Mise à l’eau du chalut.
Vedette océanographique Albert Lucas

Le chalut est à l’eau.
Vedette océanographique Albert Lucas

La remontée du chalut.
Vedette océanographique Albert Lucas

L’ouverture du chalut.
Vedette océanographique Albert Lucas

Les découvertes.
Vedette océanographique Albert Lucas

Vedette océanographique Albert Lucas

Le maërl

Le maërl, une algue en danger : son extraction est 100 fois supérieure à son renouvellement.

Extrait exclusivement en Bretagne pour de nombreuses exploitations industrielles (dentisterie, cosmétique, traitement de l’eau potable,…), sa disparition menacerait la survie de nombreuses autres espèces marines. Une alerte que n’hésite pas à souligner Jacques Grall, le seul spécialiste scientifique européen dans ce domaine, et présent ce jour là sur le bateau.

Vedette océanographique Albert Lucas : le pont

Et merci à toutes les personnes présentes à bord.

Quelques liens :

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