larve de Lampyris noctiluca (ver luisant)

  • Ordre : Coleoptera
  • Famille : Lampyridae
  • Genre espèce : Lampyris noctiluca
  • Nom vernaculaire : Ver luisant

Le ver luisant possède la rare faculté de produire de la lumière, appelée bioluminescence. Celle-ci est une lumière froide, c’est-à-dire qu’elle ne dégage aucune chaleur, et cela grâce à un processus biochimique. Cette lumière n’est produite que par la femelle, afin d’attirer les mâles aux alentours. Une fois fécondée, elle n’émet plus de lumière.

Autre particularité du Lampyre, son dimorphisme sexuel. En effet, le mâle ne ressemble pas du tout à la femelle. Le premier a tout d’un coléoptère qui se respecte, alors que la femelle a plutôt l’allure d’une larve. Elle est « extra ordinaire » a plus d’un titre : elle est tout d’abord aptère, phénomène rare chez les coléoptères. Autre particularité, elle garde sa morphologie de larve tout au long de sa vie.

larve de Lampyris noctiluca (ver luisant)

larve de Lampyris noctiluca (ver luisant)

La larve, ici en photo, se distingue de la femelle adulte par les tâches jaune/rose que l’on peut observer sur le dessus de chaque segment de son corps, aux extrémités.

Le lampyre se distingue aussi par sa technique de « chasse » : il se nourrit beaucoup d’escargot. Pour immobiliser ceux-ci, il « anesthésie » sa proie. L’injection est si bien dosée que l’escargot n’a aucune réaction de défense. Une fois cela fait, les tissus se liquéfient, et le lampyre peut « absorber » sa proie.

Ce petit animal, bien que très populaire, est devenu de plus en plus rare, victime, comme bien d’autres, des multiples et exagérés traitements (insecticides,…).

À noter : Les Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre sur le Ver luisant, qui décrit avec précision la technique de chasse chirurgicale de celui-ci.